L'original :Conçu à partir de 1936 par Émile Dewoitine, pour répondre à un appel d'offres de l'Armée de l'Air française recherchant un chasseur succédant au Dewoitine D.510, et capable d'atteindre 520 km/h (...d'où son nom !), le projet sera mené à terme par la nouvelle Société Nationale de Construction Aéronautique du Midi (issue de la nationalisation des ateliers Dewoitine). Trois prototypes furent construits : le premier, qui vola la première fois le 2 octobre 1938, équipé d'un Hispano-Suiza 12Y21 de 890 chevaux, ne parviendra pas à dépasser 480 km/h. Remotorisé par un 12Y29 et équipé d'une hélice à pas variable, suite à un accident, il atteindra alors, piloté par Léopold Galy, la vitesse de 825 km/h en piqué.
Les deux autres suivirent au cours de 1939, équipés, eux, de leur armement, et en mars, 200 exemplaires furent commandés, suivis de 600, par la suite réduits à 510 supplémentaires en juin. En septembre, avec l'ouverture des hostilités, le total des commandes passa à 1280 et, en avril 1940, à 2250.
Le D.520 de série, dont le premier exemplaire fut produit en novembre 1939 est équipé d'un moteur Hispano-Suiza 12Y45 de 935 chevaux et armé de 4 mitrailleuses MAC34 Mod39 dans les ailes, approvisionnées à 675 coups, et d'un canon de 20 mm Hs404 avec 60 coups tirant à travers l'axe d'hélice.
Il commença à équiper l'armée de l'Air à partir de janvier 1940, mais ne fut véritablement opérationnel qu'à partir du 13 mai 1940. À l'armistice, 437 exemplaires auront été produits et 351 livrés.
En avril 1941 la production reprit pour équiper l'armée de l'air du Régime de Vichy qui en commanda 550 exemplaires.
En 1944, les D.520 repris aux armées d'occupation équipèrent le 1er Groupe de Chasse FFI, sous le commandement de Marcel Doret, pour effectuer des missions sur la région de Bordeaux et la poche de Royan.
775 exemplaires au total furent produits.
Le modèle réduit : Modèle monté en bois et entièrement entoilé. Pour pilote confirmé. Les ailes sont équipées de volets et d'un train rentrant mécanique.
notice (2,5Mo)